J’ai trouvé ton prénom dans un poème, Dans le faisceau de lumière d’un soir, Amoureux textuel, l’ai-je écrit de même… Avec ma bafouille, c’est gonflé d’espoir Que, transi, j’en ai fait ces trois mots ensuite… Vrai, le réel glaçant ceignit mon cerveau…...

Solitaire est le point de l’horizon Par où s’en vont toutes mes illusions, Illusoire la revanche glorieuse, La fanfare jouant la fin heureuse… Triste est le camélia, triste le soir Et l’oubli dans lequel je laisse choir Mon rêve d’une rieuse rencontre...

Marchant sur le passage clouté, Une mamie aidée de sa canne, Le jour dans sa dernière clarté, Fondue de la vie, de ses arcanes… C’est la voile noire sur la mer, L’étoile du berger qui scintille, Dans la bouche une idée douce amer, Le regard coquin… presque...