Ce jour d’octobre où résonnent les cris
De chérubins sous un ciel de nuages,
Deux belles âmes ont couché par écrit
Leur résolution d’un amour sans âge…
Car Cupidon leur chuchotait l’encor
De ce duel qui méprise la trêve…
… Ici Dionysos plante le décor
Pour un casting sorti tout droit d’un rêve !
La contagion par ces deux êtres chers
Répand la joie et ce malgré la crise…
Tant ils ont ensemble inscrit dans leur chair
Un « pour toujours » dont ils sont sous l’emprise…
… Les voilà donc pour un nouveau départ,
Au cœur de la saison des chrysanthèmes,
Unis pour de bon (ici nul bobard !)
S’envoyant en écho ces mot : « je t’aime ! »
… On voit : le temps un moment en suspens,
Notre vent du sud qui retient son souffle,
Et jusqu’au silence des chenapans,
Par cette union qui tous nous époustoufle…,
Et dissipe des nuages le gris
Et ravale des médisants leur langue ;
Car ce moment sacré n’a pas de prix :
Il est l’alchimie du Yin et du Yang !
Mais j’entends la vie reprendre ses droits :
Alors qu’un moutard joue à la marelle
Et que la brise porte un peu de froid…
… Voilà des atours d’amours naturelles…